Le Canada, longtemps choisi comme destination pour les étudiants, a surpris le monde avec un taux de refus record de 62 % des permis d’études entre janvier et juillet 2025. Cette décision historique, qui va avec une réduction de 10 % du nombre de permis d’études par rapport à 2024, est le résultat d’un changement de politique.

Cette mesure visait à corriger certains problèmes dans le pays, mais provoque une baisse d’attractivité du Canada et des pertes économiques.

Ce problème soulève plusieurs ques-tions sur l’avenir du Canada et sur le rôle des étudiants.

Comment ça impacte le Canada?

Cette réduction affecte directement les universités et les entreprises locales. Avoir moins d’étudiants signifie non seulement moins de revenus pour les établissements scolaires, mais aussi pour les logements, les commerces et les restaurants.

Le Canada perdra également en diversité culturelle, un critère qui faisait partie de son identité et de sa porte ouverte à tout le monde. En voulant limiter le trop grand nombre d’étudiants, le Canada se prive d’une richesse humaine et intellectuelle énorme.

Quelles sont les répercussions?

Ces refus massifs risquent d’affaiblir le système éducatif et économique. Les universités pourraient avoir du mal à financer leurs projets de recherche, et plusieurs secteurs manqueront de jeunes travailleurs avec du potentiel.

Le Canada perd aussi de la visibilité à l’international au profit d’autres destinations comme la France, l’Allemagne, l’Espagne, etc. En voulant freiner l’arrivée d’autres étudiants, le Canada ralentit sa propre innovation et sa croissance.

Que peut-on faire en tant qu’étudiant?

Même si la situation semble difficile, les étudiants peuvent encore se démarquer. Il faut présenter un dossier solide et clair. Les autorités veulent voir un vrai projet pour l’avenir, pas juste un désir non accompagné de travail. Ils doivent améliorer leur niveau linguistique, choisir des programmes recherchés sur le marché de l’emploi canadien et bien expliquer leurs objectifs.

Le Canada a toujours eu besoin de jeunes ambitieux venus du monde entier. Ces étudiants ne sont pas un poids, mais une force qui fait avancer le pays. Le gouvernement devra trouver un équilibre entre ses politiques d’immigration et la nécessité de garder ses portes ouvertes à ceux qui veulent apprendre, travailler et contribuer.

Car sans eux, le Canada risque de perdre une partie de ce qui le rendait unique parmi les autres pays.